(Le français suit)
Polaris Institute's Tony Clarke and Richard Girard along with thousands of activists from hundreds of social movements are in Bali this week to challenge the World Trade Organization during its 9th Ministerial. Here is a press release from the Global Campaign to Dismantle Corporate Power where Polaris is playing a leading role.
FOR IMMEDIATE RELEASE - 3 December 2013
Demands increase for international mechanisms to punish transnational corporations’ crimes
International Peoples Treaty: “Defending peoples’ rights against corporate power”
Geneva (Switzerland), Bali (Indonesia) – Social movements, networks and organizations from the Global Campaign to Dismantle Corporate Power and Stop Impunity - who protested today in Bali and in Geneva against the corporate capture of the World Trade Organization (WTO) trade negotiations and the United Nations (UN) Human Rights system - are demanding binding regulations to punish corporate crimes.
“Today in Bali, as governments gather for the WTO Ministerial negotiations, hundreds of activists from around the world are taking to the streets to denounce the free trade system that has facilitated corporate profit while undermining laws that protect environmental and human rights from corporate abuse,” said Lyda Fernanda from the Transnational Institute. She continued saying that “people have shown that there are real alternatives, and have expressed the need for binding regulations instead of more destructive trade deals and corporate collusion with governments and institutions.”
As well as dominating trade negotiations, corporations have also succeeded in capturing the UN Business and Human Rights Forum which takes place from 2 to 4 December in Geneva. Several Transnational Corporations (TNCs) such as Vale, Rio Tinto, Barrick Gold Corporation and others are not only actively participating, but are working with the UN to maintain voluntary guidelines based on Corporate Social Responsibility (CSR), that are not designed to stop or punish human rights violations by TNCs. “These are non-binding norms, that have no enforcement mechanisms and are based on TNCs own reporting of their supposedly responsible performance, while corporate crimes and human rights abuses are systematic, as shown in the Rana Plaza (Bangladesh) and Marikana (South Africa) tragedies” said Juan Hernandez from Hegoa Institute, Basque Country, as he joined the demonstration in front of the Palais des Nations in Geneva. “CSR and non-binding codes have allowed corporations to operate with impunity. For decades, TNCs lobby on the institutions of the Human Rights system continuously dismantled several initiatives to set a binding Treaty and International Court to judge corporate crimes. The abuses that victims are suffering across the globe reaffirm the urgency of such a Treaty and Court” added Professor Hernandez.
To respond to the growing corporate capture of international institutions, social movements, networks and organizations from the Global Campaign to Dismantle Corporate Power and Stop Impunity, are building an International Peoples’ Treaty that “will affirm an alternative vision from the people on law and justice” and in which “the people are the protagonists, political actors and originators of the laws and norms of a political, economic and legal system that will end the current framework of extraordinary privileges and impunity enjoyed by transnational corporations.”
The process for building this Peoples Treaty includes dialogues with several governments who are petitioning to the UN Human Rights Council to institute binding regulations on TNCs. Richard Girard from the Polaris Institute in Canada affirmed that “we will continue mobilizing until these binding norms are in place and until communities and people who have endured corporate crimes are compensated”.
For more information, please contact:
Bali (Indonesia):
Lyda Fernanda (Spanish and English) - [email protected] / +62 082236635857
Brid Brennan (English) - [email protected]
Richard Girard (English and French) - [email protected]
Geneva (Switzerland):
Diana Aguiar (English, Spanish and Portuguese) – [email protected] / +41 787985059
Gonzalo Berron (Spanish) - [email protected]
Additional resources:
- Stopcorporateimpunity.org
- International Peoples Treaty – “Defending Peoples’ Rights From Corporate Power”: http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=4638
- Impunity INC: Reflections on the “Super-Rights” and “Super-Powers” of Corporate Capital:
http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=3322
- Statement to the Human Rights Council in Support of the Initiative of a Group of States for a Legally Binding Instrument on Transnational Corporations:http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=3830
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Tony Clarke et Richard Girard sont tous les deux à Bali aux côtés de milliers de militants provenant de centaines de mouvements sociaux afin de dénoncer les politiques de l'OMC en marge de la 9e conférence ministériel de cette dernière. Voici un communique de presse de la Campagne mondiale pour démanteler le pouvoir corporatif auquel Polaris participe activement.
Pour diffusion immédiate - 3 décembre 2013
Punir les crimes des multinationales à travers des mécanismes internationaux !
Traité international des peuples : « Défendre les droits des peuples contre le pouvoir des entreprises »
Genève (Suisse), Bali (Indonésie) – Des mouvements sociaux, réseaux et organisations impliqués dans la Campagne mondiale pour démanteler le pouvoir des multinationales et mettre fin à leur impunité, qui ont manifesté aujourd'hui à Bali et à Genève contre la mainmise des multinationales sur les négociations commerciales de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le système sur les Droits Humais des Nations Unies (ONU), exigent des règles contraignantes pour punir les crimes du secteur privé.
« Aujourd'hui, à Bali, alors que les gouvernements se réunissent pour les négociations ministérielles de l'OMC, des centaines de militants du monde entier sont dans la rue pour dénoncer le système de libre-échange qui a facilité les profits du secteur privé, tout en sapant les lois qui protègent les droits humains et environnementaux des crimes des entreprises » selon Lyda Fernanda du Transnational Institute. « Les populations ont montré qu'il existe de véritables alternatives, et ont exprimé la nécessité de réglementation contraignantes à la place d'accords commerciaux toujours plus destructeurs et contre la collusion entre le secteur privé, les gouvernements et les institutions » a-t-elle ajouté.
En plus de dominer les négociations commerciales, le secteur privé a également réussi à mettre la main sur le Forum des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l'homme qui se tient à Genève du 2 au 4 décembre. Plusieurs entreprises multinationales, comme Vale, Rio Tinto, Barrick Gold Corporation et d'autres ne participent pas seulement actives, mais travaillent avec l'ONU pour maintenir le caractère volontaire des directives basées sur la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), qui ne sont pas conçues pour mettre fin ou punir les violations des droits de l'homme menées par les entreprises multinationales. « Ce sont des normes non contraignantes, qui ne comprennent pas de mécanisme d'application et qui sont fondées sur les propres rapports de ces mêmes multinationales sur leurs prétendus résultats en matière de responsabilité, alors que les crimes et atteintes aux droits humains du secteur privé sont systématiques, comme le montrent les tragédies du Rana Plaza (Bangladesh) et Marikana de (Afrique du Sud) » selon Juan Hernandez de l'Institut Hegoa, Pays Basque, alors qu'il rejoignait la manifestation devant le Palais des Nations à Genève. « Les règles non contraignantes de RSE ont permis aux entreprises d'opérer en toute impunité. Pendant des décennies, le lobby des entreprises multinationales sur les institutions des droits de l'Homme a consisté à démanteler toutes les initiatives visant à établir un Traité contraignant et une Cour internationale pour juger les crimes du secteur privé. Les crimes opérés à travers la planète prouvent l'urgence d'un tel traité et d'une telle Cour », a ajouté le professeur Hernandez .
Pour répondre à la mainmise grandissante du secteur privé sur les institutions internationales, les mouvements sociaux, les réseaux et les organisations de la Campagne mondiale pour démanteler le pouvoir des entreprises et mettre fin à leur impunité, sont en train d'élaborer un Traité international des peuples qui « mettra en avant une vision alternative des populations sur le droit et la justice » et où « les populations sont les protagonistes, les acteurs politiques et les auteurs des lois et des normes d'un système politique, économique et juridique qui mettra fin aux privilèges extraordinaires et à l'impunité dont jouissent les entreprises multinationales ».
Le processus d'élaboration de ce Traité des Peuples comprend des discussions avec plusieurs gouvernements qui ont envoyé une requête auprès du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU pour instaurer des règles contraignantes sur les multinationales. Richard Girard, de l'Institut Polaris au Canada affirme que « nous allons continuer à mobiliser jusqu'à ce que ces normes contraignantes soient en place et jusqu'à ce que les populations qui ont subi des crimes du secteur privé soient indemnisées ».
Pour plus d'information, merci de contacter :
A Bali (Indonesie) :
- Lyda Fernanda (espagnol et anglais) - [email protected] / +62 082236635857
- Brid Brennan (anglais) - [email protected]
- Richard Girard (anglais et français) - [email protected]
A Genève (Suisse) :
Diana Aguiar (anglais, espagnol et portugais) – [email protected] / +41 787985059
Gonzalo Berron (espagnol) - [email protected]
Ressources complémentaires :
- www.stopcorporateimpunity.org
- Traité international des peuples – « Défendre les droits des populations du secteur privé » : http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=4638
- Impunité INC: Reflexions sur les “Super-Droits” et les “Super-Pouvoirs” du secteur privé :
http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=3322
- Déclaration pour le Conseil des Droits de l'Homme en soutien de l'initiative d'une groupe d'Etats pour un instrument légalement contraignant sur les multinationales : http://www.stopcorporateimpunity.org/?p=3830