Bilfinger is involved with six Canadian P3s in health care and transportation. In 2011, Bilfinger Berger created Bilfinger Berger Global Infrastructure (BBGI), a company based in the popular tax haven of Luxembourg. Bilfinger Berger then sold its P3 projects to BBGI.
While BBGI owns the assets, Bilfinger Berger continues to manage all the projects. By selling its P3s to BBGI, Bilfinger Berger is avoiding paying taxes on its operations in Alberta and British Columbia.
The impact of the lost tax revenue is not yet known. But Bilfinger Berger might not have won its BC contracts if it had been located in a tax haven when it was bidding, as the provincial government factors in potential tax revenue from P3 corporations when it is evaluating the P3 and public models.
The profile is one of several published jointly by CUPE and the Polaris Institute. The Public risks, private profits series shines a spotlight on water and wastewater services corporations who may bid on Canadian P3s. The profiles provide overviews of corporate structures and governance, lobby activity, past and present P3 contracts, and background on legal troubles or controversies.
The companies being profiled are diverse, ranging from international corporations to smaller Canadian-based financers and contractors. All have been identified by federal P3 promotion agency PPP Canada as likely bidders on Canadian water and wastewater P3s.
The Public risks, private profits series is an important tool for communities challenging P3s. Pressure to privatize is mounting, with federal crown corporation PPP Canada targeting municipal water systems, and the Conservative government’s Building Canada Fund forcing all infrastructure projects worth $100 million or more to be screened for P3 suitability.
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Profil d’entreprise : Bilfinger Berger
Une nouvelle étude sur la société de PPP Bilfinger Berger montre que l’entreprise a recours à un paradis fiscal pour éviter de payer des impôts sur ses activités.
Bilfinger participe à six PPP canadiens dans les secteurs de la santé et du transport. En 2011, Bilfinger Berger a créé Bilfinger Berger Global Infrastructure (BBGI), une société basée au Luxembourg, populaire paradis fiscal. Bilfinger Berger a ensuite vendu ses projets de PPP à BBGI.
Bien que BBGI possède les actifs, Bilfinger Berger continue de gérer tous les projets. En vendant ses PPP à BBGI, Bilfinger Berger évite de payer des impôts sur ses activités en Alberta et en Colombie-Britannique.
On ne connaît pas encore l’ampleur de la perte des revenus fiscaux. Mais Bilfinger Berger n’aurait peut-être pas décroché ses contrats en Colombie-Britannique si elle avait été située dans un paradis fiscal lorsqu’elle a soumissionné, car le gouvernement provincial tient compte des revenus fiscaux potentiels des sociétés de PPP dans son évaluation des PPP et des modèles publics.
Risques publics, profits privés braque les projecteurs sur les entreprises de services d’eaux potables et usées dans le marché des PPP du Canada. Les profils expliquent les structures et la gouvernance des entreprises, leurs activités de lobbying, leurs contrats de PPP passés et présents et les controverses et problèmes judiciaires dont elles font l’objet.
Les entreprises étudiées sont diverses. Elles vont des grandes sociétés internationales à de plus petits entrepreneurs et institutions financières basés au Canada. L’agence fédérale de promotion des PPP, PPP Canada, les a toutes identifiées comme des soumissionnaires possibles pour des PPP canadiens en eaux potables et usées.
La série Risques publics, profits privés est un outil important pour les collectivités qui contestent les PPP. La pression en faveur de la privatisation s’accroît. La société d’État fédérale PPP Canada cible les systèmes d’eaux municipaux et le Fonds Chantier Canada du gouvernement conservateur oblige tous les projets d’infrastructure d’une valeur de plus de 100 millions de dollars à évaluer la possibilité de recourir à un PPP.